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 ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei]

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Kana Uzumaki
Genin de Konoha
Kana Uzumaki


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MessageSujet: ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei]   ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei] Icon_minitime1Jeu 6 Oct - 14:02

Le Vent caressait avec douceur le sol pavé de la longue ruelle. Ruelle sombre en se bon matin de septembres. Il n’y faisait pas très froid, et bien que cette derniers soit si peux fréquenter, sans doute à cause de la proximité de celle-ci avec le cimetière des Shinobis et la si belle allée bordée de cerisier faite à l’usage de se cimetière. L’Air matinal faisait virevolter les quelques feuilles qu'avait déposé la les arbres ou les passant. Mais il portait surtout une odeur fruité. Une odeur indécente, presque scandaleuse. Une odeur exotique pincé de piment et de fraise qui emplie votre corps et votre esprit. Elle vous fait voyager, elle vous fait tomber. Elle vous fait découvrir une odeur qui n’a rien à envier à bien des parfum de luxe. Une odeur douce qui s’insuffle sur votre âme comme un calmant apaisant.

Mais … Bien que ce parfum délicat et unique soit d’une extrême délicatesse, il en reste que le porteur de cette odeur et un homme presque intouchable. Un homme que l’on aime a admirer, mais pas a toucher. Un homme taché de sang et de mort.
L’étrange personnage était là, et tout se qui connaissait un peu ce derniers aurait pu deviné que la situation n’était pas bonne a parlementé. Et pourtant, l’homme étant d’une grande politesse répondait toujours au questions divers et varié, peux importe qui la lui posé.

Mais a cette instant, Etsuko Fuyuka avait sans doute fait exprès de s’isolé ainsi dans une partie de la ville très peux fréquenter. Chez lui il ne pouvait pas. Makkura l’aurai sans doute chercher, de plus tout ses conseiller s’afférer et trottiner chez lui pour lui rendre ses taches plus simple. Il détestait cela. Au bureau, c’était du pareil au même. Il n’était pas non plus apte à pensé et à réfléchir lorsqu’une ordre de personne veille au grain pour vous faire un maximum plaisir par peur. Mais par peur de quoi? Certes oui, Etsuko est un assassin, même en temps de paix, Etsuko reste un assassin et il n’a nullement la prétention de dire qu’il n’en ai pas un.
Il a tuer bien des ennemie, et par sa faute, directement ou non, bien des allié son mort aussi. Etsuko était un homme complexe au multiple douleur au fin fond de son cœur, et du haut de ses 27 ans il ressemble a un homme qui en a presque le triple. De par ses pensé, de par ses mains souiller, de par ses envies.

Un soupire le trahit. Assis sur un banc, prenant quasiment toute la place dans cette petite rue. Se dressant comme un mur vis-à-vis de l’inconnue, de l’anonyme passant. Se dressant comme une muraille, comme un avertissement. L’homme n’avait pas du tout la tête d’un mec avec le quel on voudrait parlementait. Quoi que…

Les coudes posé sur ses genoux, le buste penché vers l’avant,, on ne discerné aucunement son visage. De par ses cheveux sombres et mi long, aussi soyeux qu’une myriade d’étoile cousue. Mais surtout à cause de se demi masque moulant qu’il portait sur le visage. Faisant disparaitre plus de la moitié de sa beauté sous un voile sombre. Mise a par les contours de son nez et de sa bouche on ne pouvait pas bien discerné le reste de son visage.
Mais il se redressa, semblant entendre quelque choses, levant son visage vers le ciel grisâtre. Laissant ses cheveux tombé, mais surtout, laissant la possibilité a notre spectateur de voir ses yeux d’un rose violine. D’un rose brillant de toute les émotions du monde. Un rose triste, pas comme s’il allait pleuré, plutôt un rose lasse, non désespérer mais toucher par le temps, terne bien que brillant d’étoile et de lumière.

Aujourd’hui, était pourtant un jours comme les autres. Mais pour une raison inconnue, se matin Etsuko c’était lever avec une drôle d’appréhension. Il avait l’impression d’avoir bien plus de poids sur les épaules, et bien qu’il soit capable de les supportés, l’odeur de sang qui en amené le bloqué et le répugné.

Pourquoi donc avait il voulut prendre le pouvoir déjà ? A oui. A cause d’un homme qui le voulait.

Etsuko soupira. Lui, il n’en avait pas vraiment eut envie. Et ce n’était pas la seul solution, bien que pour lui elle avait été sur le moment la plus convenable.
Peut être que quand le village irait mieux, il organiserait une vrai politique ainsi qu’un vrai gouvernement ou leurs Kage serait élu. Et non pas avoir un Kage qui c’est lui-même mit sur le trône.


Etsuko se dégoutait.
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Rei Jinzô
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MessageSujet: Re: ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei]   ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei] Icon_minitime1Ven 7 Oct - 7:51

Qu'elle heure pouvait-il donc être pour qu'elle ne croisât pas une âme depuis le temps qu'elle errait déjà ? Shokei inhala une grande bouffée d'air frais. Cette nuit avait été agitée, et elle n'avait guère dormi plus de trois heures, si bien qu’elle ne savait plus exactement à quel moment de la journée elle était. Le ciel oscillait entre fin de nuit et début de matinée, mais qu’ils soient en hiver ou en été et ce ciel ne voulait plus rien signifier. En quel mois étaient-ils ? Cela avait si peu d’importance qu’elle n’en savait rien. Quelle que soit la période de l’année qu’ils traversaient, les occupations étaient les mêmes, les jours se succédaient indifférents au temps, et tout se répétait invariablement. Comme ce début de journée où Shokei se perdait dans la ville. Comme ce mauvais rêve qui avait flingué sa nuit. Quel était-il ? Pour une personne comme elle, c’est-à-dire quelqu’un qui ne faisait plus rien de sa vie que de se laisser porter par les évènements et de soupirer, un mauvais rêve pouvait se résumer à un rêve tout court. Mais cette nuit-là, il avait été particulièrement dérangeant, et elle s’était réveillée irritée, même si la grande majorité de ce à quoi elle avait pu songer lui avait échappé à son réveil.

Alors voilà, elle s’était levée puisque son corps se refusait à se rendormir, et dès lors avait commencé son errance. Parfois, lorsqu’elle était certaine de ne rencontrer personne, elle fermait les yeux tout en marchant pour reposer ses paupières, et cessait de penser – ou du moins, pensait au minimum, dans la mesure du possible – pour soulager sa tête. Non pas que celle-ci lui fasse mal, mais comme elle sa nuit l’avait agacée le simple fait de mettre en marche son cerveau lui rappelait cet incident et l’irritait un peu plus. C’était là tout ce que parvenait à faire le peu de volonté qu’il lui restait. Du reste, elle ne ressemblait qu’à un fantôme, sans autre animation dans le mouvement que cette grâce squelettique. Et si elle levait les yeux vers l’une ou l’autre des lumières qui persistaient ici et là, ses yeux ne renvoyaient pas cette lueur. Ils étaient si ternis par l’ennui, que rien n’aurait pu les illuminer.

C’était donc un jour comme tous les autres, à tout point de vue. Et elle ne tarda pas à se demander ce qu’elle ferait d’une journée si banale. Quels ordres recevrait-elle cette fois ? Car il n’y avait plus que cela pour raviver un peu sa lassitude et occuper ses journées. Malheureusement, une certaine routine s’installait là aussi. Au levé, cette même question la préoccupait : quels ordres recevrait-elle cette fois ? Cela devenait redondant. Et parfois, les « ordres » se révélaient sensiblement identiques au jour précédent, voire à la semaine précédente si elle n’avait vraiment pas de chance. Au passage d’une ruelle, elle trouva un bref instant son reflet dans son champ de vision et ce qu’elle vit la conforta dans son idée. On l’avait décidément lobotomisé. Etait-ce sa posture naturelle ? Ça l’était devenu en tout cas. Elle, elle se serait voulue un peu plus présente, un peu plus fière. Mais qui se souciait d’être fier, lorsqu’il fallait servir un village. Oh, bien des siens trouvaient une certaine gloire à cette activité. Qui avait-il de si réjouissant à exécuter machinalement, parfois-même sans en savoir les raisons, des commandes de ses supérieurs ? Un domestique était-il satisfait de servir quelque seigneur grincheux ? Elle avait entendu, une fois, quelqu’un déclarer qu’être shinobi, qu’être dans la force militaire, permettait la prise de décision, faisait naitre la flamme de la réactivité et faisait de ces jeunes perdus un nouvel être, plus déterminé, plus volontaire. Elle était seulement d’accord sur le fait que cela faisait d’eux un nouvel être. Quant à la volonté et à la prise de décision – ou même de position – ce n’était qu’une blague lourde et Shokei ne savait pas trop comment la jeunesse pouvait y croire.

La hiérarchie faisait de ce métier le pire qu’il puisse exister pour l’indépendance et l’opinion. Vous exécutiez les ordres du supérieur, dans l’ordre établi par Genin, Chûnin, Jônin – plus ou moins spécialisé – puis venaient les unités « élites » au sein desquelles on retrouvait de nouveau une mini-hiérarchie, puis enfin au sommet l’être suprême de la nation : le Kage. Et tous ces ordres, accumulés, vous écrasaient, vous conditionnaient, et vous empêchaient toute possibilité de réflexion. Exécutez, et vous serez en paix. C’était cela le bonheur d’être shinobi. Où était la prise de décision là-dedans ? A bien y réfléchir, même la position de chef n’était pas intéressante. Le Kage, épargné par ces ordres ? Là encore, Shokei rigolait amèrement. Rien qu’à voir la masse pressante de conseillés, on devinait aisément qu’il croulait lui aussi sous les ordres. Ah non, ils appelaient ça des conseils. Elle demanderait bien son avis à l’intéressé, voir ce qu’il pensait de ces « conseils ». Elle était à peu près certaine qu’il lui donnerait raison. Sans compter la masse d’autres obligations auxquelles il devait répondre. Alors, hiérarchie si mal foutue, que quelle que soit votre place en son sein, vous étiez réduit à une seule chose : l’obéissance. On s’étonnait de ne plus la voir parler, on s’étonnait de ne plus la voir du tout. Elle s’était si bien conformée aux attentes, qu’elle était devenu transparente. Et comme elle n’avait plus de désir, cette situation lui convenait parfaitement.

A marcher ainsi, habité par des pensés récurrentes, Shokei s’était un peu plus enfoncée dans la masse des petites ruelles, et cherchait à présent un point de repère qui puisse l’aider à se retrouver. Cette rue-là, ne l’avait-elle pas déjà vue ? Non, non, elle ne pensait pas. Mais là, n’était-elle pas près du cimetière ? Si, elle reconnaissait un peu les bâtiments qui le bordaient. Plus loin il y aurait ses jolis arbres, dont les fleurs fanaient toujours très vite. Elle n’avait personne à aller voir au cimetière, soit que l’on n’avait pas retrouvé leur corps après la guerre, soit qu’ils avaient finis trop déchiquetés pour qu’on leur fasse un trou. Autant faire demi-tour. Elle prit cependant une nouvelle ruelle, peut-être guidée par l’instinct, ou se parfum étrange qui chatouillait ses narines. Il était discret, mais elle n’avait pas un odorat extraordinaire d’un autre côté. Bientôt elle songerait au retour, maintenant qu’elle savait où elle était. Elle craignait d’être en retard sur son habitude déjà.

Mais peut-être que celle-ci se ferait attendre. Elle s’était arrêtée brusquement – même si cela ne se voyait pas dans sa façon de se mouvoir – étant tombée stupéfaite devant l’imprévu. Là, sur ce banc, le premier « passant » qu’elle rencontrait en cette journée. Alors voilà, elle eut la forte impression que c’était là que ses pas devaient la conduire. Là et pas ailleurs, sinon pourquoi n’aurait-elle pas fait demi-tour un peu avant ? Et, immobile, elle regardait les yeux de l’homme. Et, muette, elle se demandait si ce n’était pas de la tristesse ou de l’ennui qu’elle y voyait. Etait-il bien celui auquel elle pensait ? Elle n’était pas certaine. Il y avait de ces détails qui lui échappaient. Et encore, elle ne bougeait pas, ne parlait pas. Elle restait pantoise, devant ce personnage et ses pensées visiblement troublantes.

Allez savoir pourquoi : Elle eut soudainement pitié.
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Kana Uzumaki
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MessageSujet: Re: ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei]   ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei] Icon_minitime1Mer 12 Oct - 12:51

Citation : " La douceur du printemps orne ne cœur d'une miraculeuse sensation de bien être. Et l’hiver ? "

Etsuko releva les yeux, les posant sur la forme svelte qu'il apercevait. Tel un fantôme la forme semblait presque survolé le sol sans le toucher. Etsuko pencha la tête sur le coté, laissant se cheveux tombait sur sa tempe pour mieux voir la forme. L'Homme se redressa, lavant la main, les doigts et caressa du bout de ses derniers sa tempes pour faire glisser ses cheveux. Il ferma ses yeux rose brillant, fermant une porte de faiblesse, puis les rouvrit, semblant changer, plus fort, comme s'il avait reprit son masque de Kage.
Il se leva, reprenant consistance, forme, reprenant son aura de Maitre, cette puissance qui avait fait de lui le chef de Iwa, et qui avait surtout fait en sorte qu'il le reste.
Mais, il régnait toujours cette indélicate sensation de malaise.

Il s'approcha pourtant de la jeune fille, s'inclinant pour la saluer.

" Bonjours Reikoku-san."

S'approchant encore, le grand homme se redressa et observa la jeune femme.

" Je tenais à vous rencontrez, mais vous n’êtes pas facile a saisir. Le hazar fait bien les choses dirait on. "

Un vouvoiement polie et discret glisser dans la voix de l'homme. La demoiselle était pourtant bien plus jeune que lui mais cela ne l’empêcher pas d'être polie avec cette jeune femme. Il n'était pas un homme que l'on pouvait qualifier de simple et sa simple apparence en disait long sur se qu'il était : Son kimono de Kage était d'un gris très sombre, presque noir. Il ne portait aucun chapeau et laissé libre cour a sa chevelure indomptable mi longue. Son masque, couvrant la moitié de son visage ne laissé visible que ses yeux d'un rose profond, d'une couleur divine, hérité de ses ancêtre. Une couleur criarde qui jurait cruellement avec tout son être qui en révéler bien plus sur le jeune homme que lui même ne voulait en dire mais ... C'était aussi l'une des seul brèche de l'âme de Etsu, là ou pouvait s'aventurer les rares personnes qui savaient en profiter.

Et en parlant de personne qui pouvait en profiter...

" ETSUUU ? "


Un frisson d’effrois parcourir le dos de Etsu. D'un mouvement vif il tourna la tête, observa derrière lui puis agrippa le poignet frêle de la jeune fille. Et il courut. Fuyant le porteur de cette voix pour l'une des rare fois de sa vie. n'étais se pas la première fois ? non, la première avait était a une fête, il y a très longtemps ou l'homme robuste et viril qui portai cette voix voulait trainé Etsuko. Qui n'avait aucune envie d'y aller : boire ne l’intéresser nullement.

Il courut donc, prenant, on ne sait pourquoi, la jeune femme avec lui.
Aucun mot ne s’échappa des lèvres du Kage, il ne faisait que courir, s'éloignant de la voix qui semblait pourtant venir vers eux. Chaque fois plus proche. Etsu se résolue donc enfin a s’arrête et à s’engouffrait dans une ruelle, plus petit encore, Shokei en sa compagnie. Il la fit passé devant lui puis la plaqua contre un mur, masquant de sa hauteur la jeune femme au yeux de ce qui aurai pu approcher. "Excusez moi." Dit il sans même que ses lèvres ne bouges. Comme si les mots lui avait était insufflé dans la tête.

"AH Etsu! "

Comme une évidence, le très cher et connu bras droit du Kage se retrouva miraculeusement dans le dos de son maitre. Il ne voyait pas la jeune femme que Etsuko tenait mais il voyait très clairement que le masque de son maitre était baissé. Le visage de profils, du coin de l’œil, il observait dans son dos l'homme qui semblait choqué un instant, reculait puis s'excuser d'un ton lourd de perversion. Un rire moqueur, pour son Kage, puis il s’éclipsa de la même manière qu'il était apparut.

Le Kage soupira. Son masque à demi défait. Son nez droit et fin était visible, et une longue cicatrice sur sa joue l'était aussi ... Un profonde cicatrice qui semblait marqué son corps comme son âme. Un souvenir brulant et horrifiant. Il tourna les yeux vers la jeune femme, remontant son masque sur son visage.

" Excusez moi. Et merci de m'avoir aidez a fuir mon conseiller. Aujourd'hui, je n'ai pas envie de travailler. "

Un sourire triste s’étira sous le masque noir du jeune homme pour sa partenaire d'infortune.

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Rei Jinzô
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MessageSujet: Re: ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei]   ♦ Douce Lassitude. [PV Shokei] Icon_minitime1Mar 25 Oct - 11:53

Peut-être que son arrivée avait brisée l’équilibre fragile des pensées de son supérieur – voilà que la hiérarchie la rattrapait encore. Peut-être qu’elle était le flot perturbateur d’une idée triste et épuisante. Cela la remplissait d’une certaine forme de joie, autant que cela la gênait. Elle était ravie d’avoir brisée cette image touchante qu’elle avait aperçu un instant. Car elle restait humaine, même si cela ne se voyait plus vraiment au premier regard, et elle ne souhaitait jamais le malheur d’un autre gratuitement. Mais sa gêne, elle aussi tout à fait humaine, était de ce même fait. Peut-être qu’il aurait préféré rester enfermé dans sa bulle pensive, pour résoudre ce problème qui le préoccupait. Du reste, il y avait toujours cette pitié qui l’abritait, alors qu’elle contemplait le nouveau visage, plus fort, plus dur, qui s’offrait à elle. Shokei n’avait pas bougé d’un centimètre alors que lui s’était levé et s’avançait à présent. Il était d’une beauté étrange. Ses yeux fabuleux la fascinaient en premier lieu et elle se demandait toujours en les voyant s’ils étaient bien issus d’un gène humain. Mais de tout ce qu’il pouvait avoir de beau, c’était cette force et ce pouvoir qui se démarquait, elle le pensait sérieusement. Il n’y avait rien de plus délicat que la façon qu’il avait d’utiliser son corps.

Ce n’était pas de l’adoration qu’elle lui vouait. Car parfois, ou même souvent, ce qui se passait dans les hautes sphères de Iwa l’écœurait et il y était alors mêlé. Ou même, de manière plus générale, comme la plupart de ce qui avait trait à cette misérable profession l’indifférait, il devenait lui aussi insignifiant à ses yeux puisqu’il était le symbole-même des shinobis d’Iwa. Pour preuve, il lui arrivait tout aussi souvent de ne pas être certaine de le reconnaitre, comme peu de temps auparavant. Elle bougea enfin lorsqu’il la salua et s’adressa à elle avec sa légendaire politesse – qui pouvait devenir agaçante lorsqu’on avait soi-même du respect pour le personnage. A son tour elle le salua, d’un simple sourire cependant, car son inclinaison aurait été maladroite et incertaine de sorte qu’elle se ridiculiserait plus qu’elle ne ferait preuve de la même politesse. Mais là encore, son sourire n’éprouvait aucune joie. Son corps l’abandonnait. Il n’y avait plus que ses paroles pour exprimer ses sentiments ; et elle ne parlait pas. Ou presque plus. Il l’avait compris, il était intelligent. Il savait quel fantôme elle était, souvent si petite et si invisible qu’elle n’était « pas facile à saisir ». Et son sourire s’étira encore. Et elle éprouva un peu plus de pitié, pour elle-même cette fois ci.

    « Le hasard fait simplement justice à ceux qui en vivent. Bonjour Tsuchikage-sama. »

Mais leur premier échange fut coupé net, avorté par un déchirement dans le calme de la matinée. « Etsu ». Un diminutif, peut-être affectif, attribué au Tsuchikage. La voix qui avait prononcé ce nom c’était faite forte, presque brutale pour les oreilles de la demoiselle. Shokei fut aussi surprise que ledit Etsu parût refroidi. Sa réaction fut prompte néanmoins alors qu’elle, elle se serait simplement contentée d’observer à qui appartenait ce son si dérangeant. Mais là était une différence majeure entre eux : lui, il connaissait déjà le propriétaire de la voix. Soudainement, elle se sentit partir vers l’arrière alors qu’on lui tirait sur son poignet. L’image de la rue déserte céda un instant place au ciel puis de nouveau à la rue, mais de l’autre côté cette fois-ci. Et sans savoir pourquoi elle se retrouva à courir aux côtés de son Kage, qui la tirait toujours par le bras. Ils fuyaient. Lorsque cette évidence s’imposa à Shokei, elle se rassura un peu. Fuir, elle savait le faire. Alors elle réussit à reprendre contenance et à ne plus seulement se laisser trainer comme un boulet dans cette course folle.

Mais ils semblaient toujours rester perdants, car inexorablement cette voix se rapprochait. Il fut donc un moment où Etsuko dû renoncer à la fuite, Shokei de même par conséquent. Elle avait l’habitude de ne plus faire obstacle lorsqu’une volonté supérieure lui indiquait le chemin, mais jamais elle ne s’était doutée que ce manque de détermination la ferait se placer dans une situation plus qu’inconfortable. Plaquée contre ce mur, dans cette ruelle étroite et pas forcément très accueillante, l’attente ne se fit pas longue, et pourtant il s’écoula dans l’horloge interne de la demoiselle au moins une année. L’homme qui les avait coursés – elle ne savait pas vraiment qui, étant entièrement cachée par le Tsuchikage – était reparti aussi vite qu’il était arrivé, se méprenant grandement sur ce qu’il avait vu. Et alors qu’Etsu s’excusait auprès d’elle, Shokei se sortit de cette position aussi vite qu’elle put. Elle fit quelques pas en arrière, vers la sortie de la ruelle puis se retourna enfin. Elle aimait mieux la distance qui les séparait maintenant.

    « Il n’y a pas de mal. Mais n’y a-t-il pas plus prudent pour une fuite que de se poser sur un banc en plein milieu d’une rue ? »

Elle baissa les yeux. Elle n’en avait à peu près rien à faire que son supérieur soit l’objet d’une rigolade déplacée, mais c’était de voir ce pour quoi il se faisait passer qui l’irritait. Agacement dû en partie aussi à sa mauvaise nuit et à cette course. Cela lui donnait un peu de force pour continuer.

    « Vous désiriez me voir… Et si je vous disais que je suis dans un tout petit endroit, à peine deux pièces de fortune, où personne ne vient jamais car personne ne le connait, hormis sa propriétaire. Vous y seriez à l’abri d’autres mésaventures et moi aussi par conséquent. Et vous pourriez me dire ce que vous vouliez. Sans avoir cet air triste sur le visage. »

C’était son chez elle. Elle sourit doucement. Chez elle, il n’y avait rien. Il ne devrait pas s’inquiéter. Ce n’était pas au plus proche, mais comme il leur restait quelques temps avant que le monde ne soit tout à fait réveillé, ils pourraient s’y rendre en moins d’une dizaine de minutes et cela ferait leur affaire. Et puis au moins, elle retrouverait son habitude.

Allez savoir comment : Elle avait des idées saugrenues.
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