Ennuie du Matin .. C'est ça être Ninja ? De Konoha du moins.

Citation :

Escort-Boy [ Rang A ]
Escortez le Daimyoh durant tout son séjour au pays du vent.

~ Remuant légèrement mes cheveux mouillé, et qui sont d'ailleurs encore plus mal coiffé que les autres jours, de ma main droite faiblement écorchée par mon entrainement d'hier soir. Je baille, masquant une partie de ma bouche, voire mes belles dents blanches n'est pas au programme pour les villageois, ma main gauche qui espère surement cacher mon profond ennuie aux personnes me regardant dans la rue. Remontant doucement le message de façon à ce que je puisse le relire, une énième fois depuis quelques minutes avant de lâcher un soupire de profond d'ennuie. J'entend un faible soupir à mes côtés, c'est un simple villageois qui commence sa dure journée de labeur, le voyant enlevée toute les feuilles d'arbres tomber sur sa maison, je laisse entendre un faible : Bonne Chance, qu'il me renvoi d'un mouvement de tête.. Enfin, je crois ? Remuant doucement une tasse de café, je m'arrête doucement sur un banc, profitant de la brise glacé matinal, j'ouvre mon sac, caressant du regard mes nombreux objets qui peuvent servir de piège et qui m'ont surement sauvé la vie plus d'une fois. La plupart étant fais de fer, je regarde avec mélancolie la larme rougeâtre jaillir de mon pousse pour tomber dans mon sac, avec amusement, je prend un kunaï et tente de le faire tourner le plus vite possible autour de mon doigt sans le faire tomber. Lançant avec rapidité un kunaï sur un pot de fleur disposé non loin d'ici, je souris lorsque je vois une simple feuille se faire transpercer par mon kunaï. Me déplaçant jusqu’à celle - ci, je souris, je suis de mieux en mieux dans ce monde !

Touchant doucement la feuille rose avec mon doigt, je la vois se tacher d'une légère goûte du sang aux premiers contact avec ma peau. C'est quand plus ça ne va pas s'arrêter de saigner de si tôt. Rangeant mon kunaï dans mon pull pour le faire revenir plus rapidement dans ma main, je m'occupe comme je peux pendant dix minutes. Levant mon regard vers le ciel une fois finis de vérifier mes affaires, j'observe doucement les contours irréguliers des nombreux nuages qui passent au - dessus de ma tête, qu'est que j'aimerais être à leurs places ... Remarquant avec ennuie que le soleil à facilement, soit trente minutes d'avances, soit ... Je suis en retard. Il me faut à peine quelques minutes pour refermer mon sac, refermer ma veste de Juunin, que j'arbore fièrement depuis que je l'ai, et bien sur, décoller ! Le vent me donne une claque me faisant frissonner, j'en viens presque à demander le désert, désert dans lequel je vais passer dans quelques heures. Je vais bien me crever à marcher pendant que mon hôte va se balader en cheval.. Haussant doucement un sourcil, un sourire narquois s'étant doucement sur mes lèvres, notre jeune daimyo n'a pas l'air d'être très apprécier, le pire, c'est qu'il le sait. Pourquoi je dis ça ? Ou plutôt, pourquoi je laisse entendre cela ? Tous simplement grâce à la bonne trentaine de garde qui baille et somnole à ses côtés. D'une fabuleuse pirouette, j'arrive au milieu des gardes endormis, époussetant doucement mon merveilleux bas bleu foncé, je m'exclame un faible : Quand vous voulez ?! Qui est bien sur, à la hauteur de mon impatiente, après tous, j'aime vraiment beaucoup sortir du village.

J'entend un faible soupir provenant de derrière moi, la plupart des gardes regardent celui des leurs qui s'est jeter par terre à mon arriver. Lui tendant une main, bien que frêle et maigrichonne, qui arrive à le soulever. La rabattant sur mon visage avant de la secouer de droite à gauche, montrant aux jeunes gardes que je n'ai pas fais exprès. Il me répond d'un simple mouvement de tête, je ne peux m'empêcher d'admirer leurs magnifiques armures noirs, d'un noir qu'on qualifierait de " cendré " ! Même si certaines armures laisse apercevoir de nombreux troues, elles ne perdent jamais de leurs beautés, en tous cas, tous les gardes que je regarde porte cette merveilleuse armure, une seul question me reste en tête, pourquoi demander un ninja quand on a trente gardes armés jusqu'aux dents ? Haussant doucement un sourcil, je ne suis pas vraiment payé pour réfléchir à cela, j'aurai certainement ma réponse au cours de la mission. Relevant mon regard pour regarder à l'horizon. Je ne peux m'empêcher de ne plus quitter cette horizon du regard, surtout quand je vois un cavalier arborant une magnifique armure rougeâtre. Plus il s'approche, plus j'arrive à apercevoir les détailles de celle - ci, en autre, tous les troues laissant apparaître un espèce de gilet noir. Je ne me pose que peu de question lorsque je vois vingt des trente garde partir. Regardant doucement le daimyo, je remarque avec respect qu'il gère ses hommes avec une facilité qui me fait presque froid dans le dos.

Remontant doucement le sac poser à mes pieds depuis quelques minutes sur mon épaule, je remarque avec stupidité qu'il est vraiment lourd. Frémissant doucement lorsqu'une nouvelle brise se lève dans mon dos, je soupire, il n'est que sept heures du matin, cela fais même pas vingt minutes que je suis au courant.. Mais cela fait déjà dix minutes que je suis en mission... Suivant doucement le cheval, je regarde à l'horizon, jetant régulièrement des regards à ma droite ou à ma gauche.