海坊主水深 - Umibōzo Suishin.

Un caractère d'acier, quel autre terme utiliser ? Sa volonté est telle qu'il faut qu'elle soit appliquée et ceux qui se mettront en travers de sa route... Non, mieux vaut ne pas y penser. C'est un homme de parole, un homme loyal et protecteur envers ce qu'il chérit. Pouvant devenir jusqu'à bienveillant et chaleureux avec quelques enfants voulant conseils, les aidant du mieux qu'il peut et en cherchant à transmettre certains de ses secrets, de ses connaissances, aux futures générations, son amour pour son clan et le peuple qu'il dirige n'a d'égal que la fureur dans laquelle il pourra entrer pour mettre à bas ses ennemis et assumer pleinement son rôle de Mizukage. Le pouvoir ne lui est pas monté à la tête et c'est bien avec une certaine âpreté qu'il siège tout le jour durant pour remplir formulaire sur formulaire, gouverner n'étant pas réellement une situation faite pour lui. Il ne rêve que du jour où un homme, voire une femme, sera assez puissant pour prendre sa place, cependant... ce jour n'est encore pas venu et, pense-t-il, ne viendra sans doute pas avant bien longtemps. Ceux de son clan ne réussisse pas à maîtriser leur don comme lui le fait, ce qui le chagrine. Absolument obnubilé par la place du clan il ne souffrira aucune insulte faite à sa famille, aucune ! Il répondra pour chaque affront, ne se souciant, cependant, que peu de ce que les gens en pensent. La différence étant que les médisants se cacheront dans l'ombre pour dénigrer, tandis que l'affront se fera de face et les risques sont loin d'être les mêmes.

Pour finir, Suishin se révèle être un bon meneur, un homme qui inspire confiance malgré, parfois, un vocable parfois un peu cru et direct. Il dit ce qu'il pense, ne s'en cache pas et ne cache sûrement pas son mécontentement. En d'autres temps, plus jeune, il était fougueux, persuadé que la jeunesse l'empêcherait de subir quelque blessure que ce soit, cependant la vieillesse lui a appris qu'un corps se brise, que le sang s'écoule. Il est devenu beaucoup plus prudent qu'à l'époque, tant et si bien qu'il réfléchit à deux fois avant de foncer tête baisser pour tout détruire. Ah... Vieillesse quand tu nous tiens !