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 うちは不目じ ・ L'œil immortel original.

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MessageSujet: うちは不目じ ・ L'œil immortel original.   うちは不目じ ・ L'œil immortel original. Icon_minitime1Jeu 20 Oct - 19:00

Fumeji Uchiha.
うちは不目じ ・

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うちは不目じ ・ L'œil immortel original. 669018icone
-PRÉSENTATION GÉNÉRAL-

Surnom: 最後, 餓鬼, うちは・[Saigo, Gaki, Uchiha] Le dernier, le gosse, l'Uchiha.
Age: 十五歳・ [Juugo Sai] Quinze ans.
Sexe: 男性・ [Dansei] Masculin.
Taille: Un mètre soixante-treize.
Poids: Cinquante-quatre kilos.

-DÉTAIL DU SHINOBI-

Spécialité & Affinité: 血継限界・ Kekkei Genkai, 忍術・ Ninjutsu, 火遁・ Katon.
Village Actuel: 木ノ葉隠れの里・ Konohagakure No Sato.
Village d'Origine: Village à l'extrême ouest du pays du feu et Konoha.



Description Physique.
ECRIRE TEXTE.



Description Psychologique.
ECRIRE TEXTE.



Histoire.
« Hé, tu te souviens le printemps Fumeji ? »
« Tu te souviens quand les cerisiers étaient en fleur ? »
« Tu t'en souviens, dis ? Fumeji... »

Brise calme et fraîcheur printanière, perché là, sur la bordure de cette falaise escarpée à l'extrême orient du pays du feu. La mer est paisible, calme et les vagues sont comme les mouvements gracieux d'un éventail ouvragé tenu dans les mains d'une Geisha resplendissante. L'aurore arrive, enveloppée dans une tunique de lumière mielleuse et ambrée et berce, tendrement, aux premières lueurs du jour, cet océan qui s'enflamme à mesure que l'astre monte et monte dans le ciel. Quelle nostalgie et quelle mélancolie, c'est un spleen qui ceint Fumeji, assis, aux confins de ce pan de terre abrupte. Il lance un regard en direction de la plage et lève ses yeux lentement vers le soleil à moitié apparu. La ligne d'horizon est cachée, masquée, perdue et infinie, il se plonge dans cette immensité de la nature, cette immensité du monde. Il soupire, subjugué par la beauté de l'instant, il soupire, fatigué de la nuit qu'il a passé, il soupire et soupire encore, sa tête et ses pensées sont embrumées et bien que ses yeux soient éblouis par les reflets de l'aube, il ne voit rien et il se surprend à sombrer dans les ténèbres. Comment est-ce seulement possible ? Pourquoi lui, pourquoi ? Où est passée cette enfance tranquille aux abords d'un village esseulé qui contemple à chaque printemps la fleuraison des cerisiers ? Tout ça lui semble si loin et tellement proche à la fois. Il n'aurait qu'à tendre le bras, mais il est incapable de bouger, il est paralysé et assommé par l'ampleur de la nouvelle.

Ris Fumeji, ris, bientôt tu devras partir, profite et vis chacun de ces instants, car ce seront les derniers que tu passeras ici...


I) Le corps est un tout, exclure une partie de celui-ci, c'est exclure le corps dans son ensemble.

Depuis des temps immémoriaux ils parcourent la terre, se battant avec l’œil recherchant le sang, le corps le faisant couler. Déjà longtemps qu'ils sont connus et reconnus, qu'ils sont craints et admirés, qu'ils sont maudits et enviés, qu'ils sont le reflet et le souvenir d'un passé qui n'a que trop bien chanter leur gloire et qui aujourd'hui rit de leur chute. Autrefois magnifiés, leur nom et leurs yeux, sont devenus défendus et honnis sont ceux qui encore leur prêtent un peu de leur intérêt. Les Uchiha ont subsisté et aujourd'hui, tels des parias, eux qui sont à la base du monde que nous connaissons et dans lequel nous vivons actuellement, se sont presque éteints. Adieu les héros de l'ancien monde, adieu ces hommes et ces femmes qui ont construit sur la base du rêve et de l'ambition. Adieu à ce passé qui pourtant, encore, devrait être louangé.

Les yeux maudits, les yeux du sang, le Sharingan. La fierté du clan résidait et réside encore dans ces pupilles garantes des archives d'un des deux plus vieux clans du monde. Fierté qui sera de nouveau ravivée et qui brûlera telles les flammes d'Amaterasu ceux qui auront un jour cracher sur l'éventail qui leur a soufflé l'air libre et qui les a fait respirer pour la première fois. A quoi bon revenir sur le passé, un passé que la planète entière connait ? Il n'y a pas de raisons à évoquer le passé, uniquement des raisons d'en tirer des conséquences, des faits. Les séquelles du clan Uchiha résonnent encore dans l'air du temps comme un orage qui gronde et qui hurle sa rage ancestrale. Tumultueux étant le passé de ce clan, tumultueux étant son avenir.

Peu de temps après la création de Konoha par celui qu'on disait le plus puissant des Uchiha et par l'homme qui fut le seul à jamais à lui avoir inspiré la crainte et le doute quant à sa dite puissance, bien des réformes eurent lieu. Le clan fut vite mis à l'écart de la vie politique de Konoha, ne servant que de bras armé docile et obéissant. Dès lors des conflits, ou plutôt les prémisses des conflits à venir, étaient à l'état de brandons voletant aléatoirement au gré du vent. Qui eut cru que le plus puissant parmi ceux-ci se dresserait face au premier Hokage et qui eut cru qu'aucun autre Uchiha ne le suivrait dans sa révolte légitime, eux qui hier encore l'appeler chef, frère et meneur. L'histoire du clan Uchiha est une histoire bien triste siégeant dans l'ombre et entachée du sang épars de ses ennemis, comme de ses membres.

Lorsqu'ils vivaient encore en harmonie les uns avec les autres, se ralliant sous la bannière et l'éventail de Madara Uchiha, tous, dans leur majeur partie, portaient le Sharingan, cette pupille qui a fait la légende du clan Uchiha et qui aujourd'hui encore est tant convoitée, prisée par des Shinobi avides de pouvoirs ne sachant pas ce qu'il leur en coûtera. A cette époque, une branche parallèle au clan s'était formée, parallèle ou plutôt complémentaire, additive à celui-ci. Une branche qui rapidement fut coupée et pour cause. Aucun, ou plutôt très peu, était ceux qui dans cette branche du grand et magnifique clan Uchiha avait développé le Sharingan. Ceux qui par chance avait reçu ce « don » furent rapidement mis à l'écart de ce chapitre galeux et honteux, cherchant à trier sur le tas ceux qui étaient dignes ou nom d'arborer le noble nom des Uchiha. Illustres parmi les combattants, vénérés comme véritable guerriers et reconnus en tant que tels, ils ne pouvaient décemment s'encombrer de ces sous-hommes, de ces intouchables tant ils étaient contraires à l'essence même des Uchiha. Il furent expulsés et chassés, renvoyés dans les avens du pays du feu à son extrémité la plus orientale, proche de l'océan. Une haine intrinsèque se forma parmi ceux-ci qui abhorraient les Uchiha, dit « purs », si bien que le nom du clan changea pour marquer clairement ce clivage, cette scission viscérales et haineuse de la première branche du clan. Inutile de mentionner ici les différents patronymes qu'ils se donnèrent, là n'est pas l'important, ce qui l'est, en revanche, est de savoir ce qu'ils faisaient à ceux qui naissaient et qui arrivaient à développer le Sharingan.

N'étant donc plus soumis à une autorité supérieure à la leur, les dignitaires et représentants de ce nouveau clan décidèrent que nul parmi eux ne devait porter cette emblème de leur ancienne filiation au clan Uchiha. Les jeunes qui par malheur le développaient étaient exterminer ou, dans le meilleur des cas, exilés et c'est ainsi que notre véritable histoire commence. Elle commence lorsque Fumeji fut un jour amené à développer cette malédiction comme il l'appellera plus tard.

II) « Je donnerai ma vie pour toi, mais là où tu vas, je ne peux te suivre... »



« Oniichan ! Oniichan réveilles-toi ! Allez ! T'avais promis de m'emmener voir le levé soleil ! Aller debout !

_ Mmh... Laisses moi dormir Imouto... Il est à peine 4h sérieux... Laiss...

_ Debout ! T'es qu'un faignant ! Fumeji le faignant ! Fumeji le faign...

_ Ok ! Ok ! C'est bon j'arrive... p'tain, faites des gosses...

_ T'as dit un gros mot ! J'le dirai à Papa et Maman !

_ Mais lâches moi... C'bon, j'me lève ! »
華 Hana, la petite sœur de Fumeji était débout depuis déjà quelque temps, leur mère s'étant levée plus tôt pour pouvoir elle-même la réveiller et lui rappeler que son frère devait effectivement la conduire sur la falaise, en face de l'océan, pour voir le soleil se lever et débuter, si possible pour lui, une bonne journée ! Fumeji était du genre flemmard, il aimait bien rester dans son lit, même plusieurs minutes après être sorti de son sommeil, mais aujourd'hui, avec ce petit monstre qui hurlait et le secouait constamment pour qu'il se lève, cela risquait d'être compliqué. Il finit par s'asseoir dans son lit, lançant un regard furieux et encore engourdi par le sommeil à sa jeune sœur qui, elle, sourait à pleine dent ! Elle était déjà habillée et prête à partir, Fumeji, lui, avait encore du mal à y voir clair. Il mit un pied au sol, puis le deuxième et se leva finalement. Il fit un signe à Hana pour qu'elle le laisse tranquille, le temps qu'il s'habille, mais elle semblait décidée et déterminée à rester plantée là jusqu'à ce qu'il soit, lui aussi, prêt à partir ! Il prit alors un pantalon et un pull et les enfila, sans prendre le temps d'enlever les habits avec lesquels il avait dormi. Il mit ses chaussettes et regarda sa petite sœur, écartant les bras et tournant sur lui-même en lui demandant, ennuyé :

« C'est bon maintenant ? Tu vas me lâcher ?

_ Oui ! Allez, viens, maman a préparé le p'tit déjeuné !

_ Ouais... ouais... J'arrive. »
Et ils parcoururent la maison, elle, lui tenant la main, marchant vite, empressée d'aller aux frontières du monde pour observer, le regard errant, un horizon de lumière et un paysage aux ombres ondulantes et difformes. Oui, une belle journée s'annonçait pour la famille de Fumeji. Leur mère leur avait servi un bol de ris agrémenté d'une soupe miso bien chaude, le tout accompagné de kushikatsu sans oublier une tasse de thé. Elle était bonne cuisinière et toujours souriante et les deux se jetèrent sur la nourriture, affamés ! Elle s'approcha de Fumeji et buvant elle-même une tasse de thé le regardait tendrement, se disant qu'il devenait chaque jour de plus en plus un véritable jeune-homme. L'amour d'une mère est une de ces choses qui n'ont aucune explication, ni aucun prix sur cette terre et, hélas, Fumeji n'allait l'apprendre que trop tôt, bien trop tôt.

Une fois leur petit déjeuné pris, leur mère ne manqua pas de leur donner un bento chacun pour qu'ils puissent manger à leur guise si jamais il devait passer la journée à la plage ou, comme le disait Hana, en excursion ou encore à l'aventure ! En partant elle leur donna à chacun un baiser sur le front et, tenant son fils par les épaules ne manqua pas de lui rappeler, sur un ton doux et affectueux :

« Tu feras bien attention à ta sœur, hein ?

_ Oui, Maman... »
Il répondait toujours ça, « oui, maman » parfois agacé, mais il savait bien que sa sœur nécessitait de l'attention et surtout une surveillance accrue ! Et les deux partaient en direction de l'est, laissant le village derrière eux pour aller, une fois encore et de coutume comme à chaque début d'été, voir le levé du soleil sur les falaises. Ils marchèrent quelques temps et vers les 5h30 arrièvent au bord de ces falaises.

L'air marin emplissait leurs narines et le bruit des vagues se fracassant contre les rochers se faisait d'ores et déjà entendre. Un grondement sourd provenait du pied de la falaise et une fois arrivés complètement au bord les deux s'y assirent. Une fois là, la sœur de Fumeji commença à lui parler, lui raconter un de ses rêves et comment se passait l'école, Fumeji, encore assoupi ne voulait que retournait dans lit et ne prêtait pas réellement d'attention à ce qu'elle pouvait bien lui dire. Il se contentait de sourire et ponctuait par des « Ah ouais ? » pour paraître intéressé et qu'elle se taise enfin ! Mais, Hana, était dur à faire taire, oh oui... Fumeji avait froid, peut-être aurait-il dû mettre une veste un peu plus épaisse, ou peut-être aurait-il dû, pour une fois, aller contre la coutume que son père avait lui-même instaurée et venir voir, chaque été, le soleil se lever sur les falaises. Quoiqu'il en soit, même perdu dans ses pensées, il entendait toujours la voix de sa petite sœur qui frappait et qui ne demandait qu'à être entendue ! Pour s'échapper quelques temps il décida, assez promptement, de faire un feu pour se réchauffer. Il prit soin de dire à sa sœur de ne pas se pencher en avant et de l'attendre, le temps qu'il aille chercher du bois, ce qu'il fit et ce à quoi elle obéit gentiment et sagement.

Il revint quelques minutes après, les bras chargés de branchages et de brindilles. Il les déposa par terre et, grâce à un briquet qu'il avait pris à son père, alluma les brindilles en premier lieu, soufflant doucement pour qu'elles prennent et ainsi le feu démarra. Hana s'en approcha, tendant les mains pour, elle aussi, se les réchauffer. Ils s'assirent l'un en face de l'autre, le crépitement du feu pour seul dialogue et Hana regardait hâtivement vers sa gauche pour voir si le soleil se levait ou non. Fumeji était amusé de la voir tourner la tête aussi souvent et lui sourit avant d'ajouter :

« Tu sais, c'est pas parce que tu regardes tout le temps l'horizon que le soleil va arriver plus vite ! »
Elle ne répondit pas, vexée que son frère lui fasse une réflexion et c'est alors qu'il apparu. L'astre solaire, dans toute sa splendeur. Aurore diffusait ses premiers rayons et, comme étendant ses bras étincelants sur le monde, l'océan se parait de reflets dorés et ardents. Hana se releva, tout come Fumeji et ils se donnèrent la main. Elle le regarda, souriante, puis retourna sa tête et ses yeux vers cette beauté progressive et singulière de la nature. Elle ouvrit la bouche, ayant du mal à trouver les mots tant ce spectacle la subjuguait encore et encore. Elle finit par lâcher un simple :

« Magnifique... »
Fumeji ne dit rien, souriant lui aussi et heureux de voir sa sœur si joyeuse. Ils restèrent là le temps que le soleil se soit complètement levé puis, une fois fait, ils se rassirent à côté du feu, profitant d'un ciel embrasé et d'un océan brûlant.

La journée touchait bientôt à son terme, le crépuscule tombait lentement et, ce même océan qui au début semblait littéralement de feu ressemblait à présent de plus en plus à un abîme profond et grandissant d'autant plus que le ciel s'était couvert de nuées neurasthéniques et sinistres. Fumeji senti quelque chose de bizarre se produire, il ne savait pas quoi, mais ce pré-sentiment, cette sensation que l'on ne peut expliquer, qui nous racle et hurle du plus profond de nous-même, comme un avertissement, une mise en garde, mais contre quoi ? Contre qui ? Il ne savait et préféra dire à sa sœur que l'heure était venue de rentrer, il se faisait tard. Elle rechigna à partir, elle se plaisait tant au bord de l'océan, jouant à chercher de crabes cachés dans les rochers, mais elle savait qu'elle devait obéir à son grand-frère et ils partirent.

Sur le chemin du retour ils traînèrent un peu, la fatigue de leur excursion au bord de l'eau les ayant ralenti quelque peu et la nuit tombait, inéluctablement. Ils marchaient et riaient en essayant d'attraper les lucioles qui voletaient autour d'eux, la nuit comme la journée et en dépit d'une brunante inquiétante, tout semblait aller pour le mieux lorsque soudain, des craquements se firent entendre. Hana eut peur et laissa échapper un petit cri uni d'un sursaut. Fumeji se mit en alerte, il n'était pas un combattant, loin de là, ni même un Shinobi, il n'était qu'un enfant de douze ans et, il faut l'avouer, plutôt peureux ! Il fit signe à sa sœur de se rapprocher de lui, les craquements autour d'eux se faisant de plus en menaçants et de plus en proches. Il serrait sa sœur dans ses bras, lançant des regards inquiets tout autour de lui, haletant, aux abois. Hana leva les yeux vers lui et d'une voix presque effacée, dans chuchotement tremblant prononça :

« Fumeji... J'ai peur...

_ Il ne faut pas gamine ! »

Cette voix sortit de l'ombre aussi rapidement qu'un oiseau prend son envol. Elle était lugubre, vile. Un homme sorti de sa cachette, entouré par trois autres, tous vêtus de noir. Fumeji les percevait difficilement, d'autant plus qu'il faisait à présent complètement noir. Il savait cependant qu'ils s'approchaient encore et encore, toujours plus près et cela le rendait nerveux, il tremblait, suait de peur tout comme Hana, d'un seul coup un bras vint le saisir à la gorge par derrière, un autre lui arrachant sa petite sœur des bras ! Il cria, hurla son nom et seul un gémissement étouffé lui répondit. Que se passait-il ? Pourquoi ? Putain, mais pourquoi eux, pourquoi maintenant ? Il ne comprenait pas, il était inquiet, anxieux, tétanisé par la peur. Que leur voulaient-ils ? L'homme de tout à l'heure reprit la parole, se rapprochant de lui et sur un ton presque mielleux lui demanda :

« Tu nous donnes ton fric, on prend ta petite sœur avec nous et tu restes bien sage, ok petit ?

_ J... j... Ma... sœur !

_ Oui, oui, ta sœur, elle vient avec nous, aller, envoie les sous !

_ S'il vous plaît... Laissez la partir, lâchez la !

_ Il comprend pas je crois, fit-il en riant et en regardant ses compères. Ta sœur vient avec nous et tes sous bordel ! Hurla-t-il en lui donnant une claque. »

Femuji avait les larmes aux yeux, pourquoi sa sœur ? Pourquoi, mais que se passait-il nom de dieu ? Il tenta une nouvelle fois de demander la libération d'Hana, une nouvelle fois il se prit une claque et finit par dire qu'il n'avait aucun argent, ce à quoi l'homme répondit :

« C'est pas grave, on fera travailler un peu plus ta sœur ! Y a plein de gentils messieurs comme nous qui paieront pour elle, disait-il en caressant les cheveux d'Hana. 

_ Lâchez la ! Hurlait Fumeji en se débattant. »

Il se prit un coup de poing de le ventre et manqua de s'évanouir tant il avait mal. Un direct dans l'estomac, plutôt violent pour un garçon aussi jeune que lui et absolument pas formé au combat. Il regardait Hana, les yeux larmoyants tout comme les siens. Il pleurait et finalement un nouveau coup de poing vint mettre un terme aux négociations. Il était là, écroulé sur le sol, recroquevillé, tenant de ses mains son ventre meurtri. Il regardait les hommes emmenaient sa sœur, loin de lui, elle se retourna et lui lança un dernier regard, emplit de tristesse. Lui, étalé sur le sol ne put supporté ses yeux et les détourna, honteux, déshonorés, effondré. Il ne savait que faire et puis tout s'arrêta. Ils disparurent, dans la nuit, c'était terminé. Il resta quelques minutes allongé, là, sur ce sol sec et ces feuilles mortes çà et là qui se mêlaient à l'herbe jeune et fraîche d'un début d'été. Que devait-il faire ? Courir après eux et se faire tuer ? Rentrez chez lui et se faire tuer par ses parents ? Il ne savait pas, il ne savait plus, sa tête le brûlait, il n'arrivait plus à réfléchir, puis, saisi d'une force qu'il ne connaissait pas se redressa, à genoux maintenant il leva les yeux au ciel, observant la lune qui semblait le narguer, ces étoiles moqueuses qui le dévisageait, il se sentait lapidé par elles lorsqu'il s'écria, emplit de rage :

«  HANAAAAAAA !!! »

Il se leva soudainement et se mit à courir, aussi vite qu'il le pouvait, courir encore et encore, toujours plus vite, plus vite ! Il courrait dans la direction où les ravisseurs de sa sœur étaient partis, il les avait à présent pris en chasse. Il se sentait investi d'un pouvoir nouveau, d'une force nouvelle, d'où venait-elle ? Il ne savait pas, mais autre chose, quelque chose de plus étrange encore s'était produit. Il y voyait plus nettement, il voyait de minuscules flammes bleutées tout autour de lui, tellement loin qu'elles étaient presque imperceptibles et seulement quelques unes à moins de deux cents mètres de lui, il comprit alors qu'ils étaient là, qu'ils avaient sa sœur avec eux. Il couru encore plus vite dans leur direction, écartant les branchages en passant, manquant à plusieurs reprise de tomber en glissant sur de la mousse. Il finit par rattraper les hommes qui l'entendirent approcher et qui rapidement se mirent en position de combat, l'un sortant un sabre, l'autre un kunai. Les deux autres, celui qui tenait la sœur et le chef du groupe ne bougèrent pas. Fumeji arriva en trombe et il ne comprenait pas comment il pouvait voir ces flammes bleues tout autour d'eux, il ne savait même pas ce qu'elles étaient, mais ce qu'il savait c'est qu'il y voyait nettement mieux et que l'obscurité ne serait plus un problème. Il fonça vers le premier homme, emplit de fureur et lorsque celui-ci tenta de lui donner un coup de sabre Fumeji l'évita parfaitement, réussissant même à lui ôter des mains pour au final lui planté dans le gras du ventre. Il ne se reconnaissait plus, ne pensait plus, il n'était que vengeance et courroux. Le second lui mit un coup de pied dans les côtes, il ne ressentait même plus la douleur et se contenta de reprendre le katana pour lui couper la main, elle tomba au sol, l'homme beuglant de douleur et il finit la tête roulant sur le sol. Fumeji ramassa le kunai, il avait déjà vu faire ça et le lança en direction du chef, qui évita sans dommage. Son sabre en main Fumeji fonça alors droit vers celui qui tenait sa sœur. Il se jeta au sol, glissant alors à côté de l'homme et se releva brusquement pour lui entailler la jambe. D'où pouvait bien lui venir cette fougue soudaine ? Ce goût pour le combat ? Il s'empressa de terminer ce qu'il avait commencé, profitant de l'effet de surprise et planta une nouvelle fois sans sabre dans le ventre de l'agresseur qui tomba sur le sol, lâchant Hana, qui était terrifiée. Il n'en restait plus qu'un.

Fumeji plaça sa sœur derrière lui, pour la protéger. Il voyait clairement et parfaitement son ennemi, même en pleine nuit. Ce dernier chargea alors et Fumeji en fit de même. Il tenta de lui donner un coup de poing avec toute sa force que Fumeji évita facilement. Tout lui semblait tellement simple. Il se plaça derrière l'homme qui lui donna un coup de pied dans le ventre, il recula, haletant et ce dernier en profita pour l'attraper à la gorge. Il le regardait d'un air furieux, impétueux dans son envie de tuer ce sale gamin lorsqu'une douleur vive le tenailla. Hana avait ramassé le Kunai le lui plantant dans le dos, proche de la colonne vertébrale, une douleur puissante. Fumeji saisi l'occasion et grâce à ce katana volé lui coupa un bras avant de donner un coup rotatif, lui ouvrant le ventre. L'homme s'écroula, Fumeji lâcha ce sabre qui tout comme lui était couvert de sang et prit sa sœur dans ses bras, l'étreignant chaleureusement, tout deux pleurant à chaudes larmes. Hana cependant pris la parole et dit à son frère :

« Tes yeux Fumeji, ils sont bizarres...
_ Je sais Hana, je vois des flammes bleus... Vite, faut rentrer ! »

Ne traînant pas plus dans les bois ils s’empressèrent de rentrer chez eux. Arriver devant leur maison leur mère les attendait, le regard inquiet, impatiente. Elle s'empressa d'aller à leur rencontre et se figea, nette, le visage défait puis elle s'écroula, tombant à genoux, pleurant, marmonnant entre deux sanglots :

« Mon fils... Non... mon fils... »

Fumeji se hâta de la relever, toujours couvert de sang, son Sharingan éveillé, finalement... Leur père surgit hors de la maison, ayant vu sa femme tomber à terre et lorsqu'il vit lui aussi les yeux de son fils se stoppa puis il leur demanda expressément de rentrer dans la maison, relevant sa femme. Une fois fait, ils s'assirent autour de la table. Tous les regards étaient portés sur lui, sur ses yeux... Sharingan No Fumeji. Il baissait la tête, ne sachant que faire, puis tout s'arrêta, il ne voyait plus de flammes bleus, c'était terminé et il prit la parole, expliquant tout ce qui venait de se passer et d'où venait ce sang. Il leur expliqua tout dans son intégralité, Hana, collée à sa mère et un silence de mort s'installa. La situation était horrible, oppressante, Fumeji se sentait coupable, mais il ne savait pas réellement de quoi, il savait qu'il avait commis une erreur, mais laquelle ? Son père rompit alors le silence, d'un voix grave et le visage blafard il expliqua :

« Tes yeux, mon fils... C'est le Sharingan. La pupille maudite du clan Uchiha.

_ Qu... Quoi ? Mais on en fait pas partie, papa, j'comprends rien...

_ Fumeji, le coupa sa mère, laisses-le t'expliquer...

_ Le clan Uchiha, c'est de la que nous venons tous, nous en faisions partie avant... C'était il y a bien longtemps. »

Ainsi, le récit de leurs origines fut raconté, le secret le concernant brisé tout comme Fumeji, mais peu importe le passé, peu importe qui il pouvait bien être, peu importe toutes ces choses, dans tout ce que son père dit il ne retint qu'une seule chose :

« Dès demain tu devras partir, aller à Konoha, un village Shinobi. Ici, tu n'es plus en sécurité et ta mère et moi ne pouvons nous résoudre à perdre un fils... Pas encore... »

Qu'est ce ça voulait dire ce « pas encore » ? Et puis, bordel, mais c'est quoi Konoha ? C'est où ? Fumeji avait la tête prête à exploser, il ne comprenait rien, il ne voulait pas comprendre... Puis il dû aller dormir.

Le lendemain matin, sa mère vint le lever, ne lui laissant que peu de temps pour préparer ses affaires, terminant de préparer sa nourriture pour le voyage, ajoutant encore deux ou trois boulettes de riz dans son sac. Elle pleurait... Son père état là aussi, Il fit remarquer que la rumeur s'était déjà propagée dans tout le village, des hommes étaient morts, l'un d'eux ayant agonisé jusqu'au matin matin et réussissant à lâcher, avant de mourir, ce simple mot : « Sharingan... »

La rumeur s'en suivit, le village était en émoi, il ne restait plus beaucoup de temps. Fumeji fut rapidement mis à la porte, ne pouvant même pas dire au revoir à sa petite sœur, son père l'embrassa et sa mère, le tenant par les épaules, comme elle avait coutume de le faire lui laissa pour seul réconfort cette phrase :

« Je donnerais ma vie pour toi, mais là où tu vas, je ne peux te suivre...

_ Mam...

_ Va à l'ouest, demande ton chemin, demande Konoha, et vis mon fils... Je t'aimerai toujours. »
Puis elle le plaça sur le pallier de la porte, l'encourageant à fuir aussi vite que possible, ce qu'il fit, à contre cœur et les larmes aux yeux. Fumeji quittait, abandonnait, ce qui avait le plus d'importance à ses yeux. Il abandonnait sa vie entière à cause de ces yeux maudits, à cause de son sang...

III) La solitude d'un chemin, l'obscurité d'une voie, la vie de Shinobi.

A douze ans Fumeji se retrouvait donc seul, abandonné ou plutôt délaissé. Errant de ville en ville, allant toujours vers l'ouest comme le lui avait demandé sa mère. Il savait qu'il y avait Konoha, mais pourquoi l'y envoyé ? Il ne comprenait pas, refusait de se rendre à l'évidence et surtout refuser de quitter sa famille, c'est pourtant la tâche qui lui incombait s'il souhaitait rester en vie, c'est ainsi qu'il s'est accroché à la vie pendant trois ans. Trois années durant lesquelles il dû passer par de nombreux obstacles, de nombreux ennemis. Le monde était devenu hostile, aigri, exécrable et méprisant. Le peu de personnes qu'il croisait hors des villes le dévisageaient comme s'il était un monstre ou un homme dangereux, pourtant il n'était qu'un enfant devenu orphelin à cause de ces yeux dont il ne savait rien. Il allait çà et là, ne sachant quoi faire, ne sachant qui écouter. Il savait qu'il devait rejoindre Konoha, mais à quel prix ? Inconsciemment il se disait que rejoindre Konoha signifiait quitter sa famille à tout jamais, sans avoir la possibilité d'un quelconque retour. Rejoindre Konoha lui était impossible, quand bien même il l'aurait voulu. Une voix criait, hurlait à l'intérieur de lui, s'exhortant à le dévier de la route vers l'occident. Au bout d'un an il décida de s'arrêter dans un village, assez éloigné de Konoha, un peu plus au nord. Âgé de treize ans maintenant il savait qu'il ne pouvait continuer à vivre comme il l'avait fait, en volant et en pillant dès qu'il en avait le loisir, cependant ce n'était pas par vice, mais bel et bien par nécessité qu'il s'adonnait à de telles occupations. Ce qui avait de la valeur il le revendait, ce qui n'en avait pas il le gardait ou bien le jeter. Cachant ses butins dans des endroits clairsemés et éloignés les uns des autres, une sorte d'assurance au cas il devrait effectivement retourner à cette vie de larcins. La nourriture, il la gagnait tant bien que mal. Certains avaient pitié de cet enfant errant et l'accueillait les bras ouverts pour lui offrir un logement et quelque chose de chaud le temps d'une nuit, d'autres le mettait à la porte avec fracas. Il était malmené, ne restant que peu de temps au même endroit jusqu'au jour où il tomba sur un homme bienveillant qui le recueilli avec enthousiasme. Étant perdu et commençant à ne plus supporter la solitude Fumeji accepta de la suivre. Il atterrit cette fois-ci dans une ville un peu plus grande que celle qui l'avait déjà visitée. En fait, elle était bien plus grande. Il y avait continuellement du mouvement, les choses ne s'arrêtaient jamais. Il était enfin content et souriait, pour la première fois depuis plus d'un an. Il se sentait en sécurité avec cet homme qui le traiter avec égard et lui achetait tout ce qu'il voulait ! Il n'avait plus besoin de voler, plus besoin de dormir dehors, sous la pluie, dans la boue ou dans des lieux bien pires que ceux-là. L'homme le conduisit vers une bâtisse avec une enseigne, Fumeji ne su que comprendre de celle-ci, il y était écrit : Orphelinat et juste à côté : Bar. Il pensa soudainement qu'il y aurait peut-être autant de mouvement et de personnes amicales comme cet homme, il n'en fut intrigué qu'un seul instant, puis suivit son sauveur à l'intérieur. Là bas il vit que d'autres garçons étaient là. Il se sentit vivement rassuré.

Quelques jours étaient passé depuis sa rencontre avec cet homme à l'allure si gentille. Il déchanta très vite lorsqu'il compris que cet endroit était vraisemblablement un orphelinat et un bar. Il devait, lui et les autres garçons, travailler comme serveur et accomplir d'autres besognes bien moins glorieuses s'il voulait simplement rester en vie. De temps à autre, l'un d'eux se sentait assez rebelle pour élever la voix et aller contre les ordres donnés, souvent il revenait le visage tuméfié et le reste du corps couvert de marques et de bleus. Fumeji tremblait à chaque fois qu'il voyait ce spectacle et priait pour que cela ne lui arrive pas. Il obéissait donc, ne rechignant jamais sur ce qu'on lui demandait, il avait bien trop peur de revenir en sang, de se faire battre, ou pire encore... Parfois, un autre disparaissait et refaisait surface quelques semaines plus tard, le regard vide, le visage blême et dégageant une profonde tristesse. Fumeji n'eut jamais le courage de demander ce qui leur arrivait, à ceux qui disparaissaient...

Il passa plus d'un an dans cette prison, rares étaient ceux qui arrivaient à s'échapper et encore plus rares, voire chanceux, ceux qui revenaient ici indemne ou même vivant. Il avait déjà vu des cadavres, lui même en étant responsable, mais il avait agit uniquement pour sauver sa sœur, aujourd'hui la situation était différente et il n'avait jamais eu l'occasion d'utiliser une nouvelle fois son Sharingan. Il ne l'avait d'ailleurs plus jamais utilisé depuis cet incident, maudissant chaque soir ces pupilles andrinoples et priant pour qu'elles disparaissent à son réveil. Mais chaque fois, chaque jour, c'était la même chose. Il sentait ce pouvoir bouillonner derrière ses yeux, raclant et rongeant les forces qu'il avait pour surgir de nouveau et chaque fois il devait renier ce qui, paradoxalement, faisait la fierté de tout un clan et sa plus grande honte.

Peu de temps après ses quatorze ans, anniversaire qu'il n'avait pas fêtait, naturellement, l'homme qui l'avait recueilli vint le trouver. Le sortant du lit en le tenant par le poignet, il le conduisit dans une pièce qu'il n'avait encore jamais vu. Il y avait un lit au milieu de la pièce et quelques canapés disséminés un peu partout dans la pièce, une sorte de grand salon aux couleurs plutôt attrayantes. L'homme dit à Fumeji de s'asseoir sur le lit et d'attendre, il s’exécuta sans un mot. Quelques minutes après un autre homme entra dans la chambre. Il était un peu plus jeune que celui qui l'avait trouvé, errant. Environ la quarantaine, peut-être moins. Rapidement les choses tournèrent mal. Il se mit à donner des claques à Fumeji, lui ordonnant de se mettre à genoux, il refusa, il se doutait de ce qui allait se passer, il ne voulait pas. C'était la première fois en plus d'un an qu'il osait dire non ! L'homme en question n'apprécia que moyennement un tel refus et attrapa Fumeji par les cheveux, il lui faisait mal, très mal, et le jeta sur le sol. S'approchant de lui il lui donna un coup de pied droit dans les côtes. Fumeji laissa échapper un cri de douleur auquel l'homme réagit :

« Tu veux crier ? Hein ?! J'vais te faire crier moi, comme une pute ! »

Il le souleva une nouvelle fois par les cheveux, le mettant à genoux, comme il le lui avait demandé au départ. Ajoutant, après une nouvelle claque :

« Si tu te laisses faire, j'suis sûr que tu vas même aimer ça ! »

Fumeji le fixait, au bord des larmes, il le fixait droit dans les yeux, le suppliant de laisser partir, le suppliant de ne pas lui faire ce pourquoi il était venu. Il tenta une énième fois de lui faire prendre pitié, mais la seule réponse qu'il reçu fut celle-ci :

« Te voir chialer ça m'excite encore plus... Tu devrais pas... Putain, tu devrais pas me regarder comme ça ! Sinon j'te jure que je t'arrache les yeux ! »

Bredouillant, Fumeji réussi à lui lâcher ces quelques mots :

« Tu... devrais le faire....

_Tu te fous de ma gueule en plus ?! »

Suite à quoi il se prit un revers et s'étala sur le sol, portant ses mains au visage, souffrant. Il avait mal, partout et il sentait la haine jointe à un profond sentiment de tristesse et d'abandon l'envahir. L'homme le remit une nouvelle fois à genoux, lui ouvrant la bouche d'une main tandis que l'autre baisser déjà son pantalon. Voyant que Fumeji refusait encore de passer à l'acte il ajouta :

« C'est pas la première fois que tu suces ? Y a que des mecs ici, montre moi ce qu'on t'a appris ! »

Et Fumeji n'eut d'autres choix que de faire ce qui lui était demandé. Il était écœuré, il était prêt à vomir, il refusait d'ouvrir les yeux et de voir ce qui était en train de se passer. Dans sa tête il s'imaginait ailleurs, ailleurs en sécurité, ailleurs, loin de toute cette merde ! L'homme l'attrapa brusquement, le jetant sur le lit et arrachant avec férocité son t-shirt et le short qui lui servait de pyjama. Il était nu, sur un lit qui empestait le viol et l'odeur des autres garçons qui s'étaient un jour retrouvé là. Fumeji ne pouvait s'empêcher de penser à eux, eux qui avaient dû subir le même clavaire et il se senti alors coupable, demandant pardon, pardon et encore pardon. Il se sentait si faible, si niais et désarmé face à tout ce qui lui arrivait. Il se sentait coupable, oui, d'avoir fermé les yeux sur bien des choses, d'avoir fermé les yeux sur la souffrance de ses camarades, sachant qu'il aurait pu, grâce à ses yeux et à son pouvoir, en sauver au moins un et s'enfuir, loin, très loin d'ici. Il ne saisissait pas qu'une telle abomination puisse existé dans une aussi grande ville, au pays du Feu, non... Tout ça lui échappait.

L'homme le retourna, une fois sur le ventre il se coucha contre lui, également nu. Fumeji tentait de s'extirper de cette étreinte sordide, il s'accrochait au lit, au drap à tout ce qu'il pouvait pour essayer de glisser loin de lui. L'homme l'arrêta sèchement, lui attrapant une fois encore les cheveux par derrière et en lui soulevant la tête. Portant ses lèvres proche de ses oreilles il lui susurra ceci :

« J'vais te baiser et toi... Tu vas aimer ça... »

Fumeji ouvrit grand les yeux, il avait peur, si peur, il en avait l'estomac noué et la gorge serrée, il ne voulait pas, ne pouvait pas se laisser faire plus longtemps ! Il grogna et, cette fois, il devait le faire. Ses yeux changèrent rapidement, ils étaient à présent teintés de rouges et un tomoe était présent. Sentant sa rage monter et monter encore il se mit à pleurer, puis frémissant de haine un deuxième tomoe apparu ! Fumeji se senti alors investi d'un pouvoir encore plus grand, plus puissant. Ses yeux, ce Sharingan, était bel et bien l’œil de la haine...

L'homme souleva une fois encore la tête de Fumeji, se redressant lui même pour se positionner parfaitement en accord avec ce qu'il s'apprêtait à faire. Fumeji réagi alors soudainement, se retournant sur lui-même et mettant un grand coup dans les parties à l'homme qui roula sur le lit, hurlant de souffrances et des insultes envers Fumeji. Il y voyait parfaitement bien, il y voyait clairement, il voyait le chakra de l'homme. Il voyait ses mouvements clairement, il arrivait même à comprendre les impulsions de chakra, sans pour autant les prévoir, mais il pouvait néanmoins s'y adapter. Il se mit debout, sur le lit. L'homme se jeta alors vers lui. Fumeji évita sans aucune difficulté, roulant sur le côté et une fois au sol récupéra hâtivement ses vêtements. Il couru vers la porte espérant qu'elle soit ouverte, mais ses espoirs furent rapidement mis à mal... L'homme se précipita vers lui et réussi à l'attraper à la gorge. Fumeji se fit plaquer contre la porte, cognant l'arrière de son crâne contre celle-ci et l'homme fut étonnement surpris en voyant ses yeux remplis de colère. Il resta bouche bée en voyant le Sharingan et Fumeji saisi cette chance. Il tapa au niveau de l'articulation du coude, faisant plier le bras de cet homme perfide et de son autre bras lui mit un coup de poing directement dans le nez, tapant de toutes ses forces. Il avait réussi à le lui casser. Pendant que l'autre se tenait le visage, couvert de sang, Fumeji se rhabilla dans la foulée, ne supportant plus d'être nu face à ce monstre. Il ne lui fallu que quelques secondes pour remettre son short et son t-shirt suite à quoi il mit un grand coup de pied dans la tête à l'homme qui était à genoux. Il tomba en arrière, sous le choc puis rapidement se redressa. Fumeji l'observait, il imitait chacun de ses mouvements, vacillant de droite à gauche, jaugeant son ennemi comme un fauve prêt à bondir. Et là, en un instant, l'homme se jeta vers lui. Fumeji lui plongea sur le sol, faisant une roulade et atterrissant à côté de son agresseur, profitant de la situation pour lui mettre un coup de pied dans les côtes et se relevant rapidement le poussa contre un canapé. Il recula. Tout allait si vite, si vite qu'il ne comprenait pas exactement d'où lui venait cette soudaine force ni ce nouveau talent pour le combat ainsi que cette adrénaline qui l'excitait de plus en plus.

L'homme se releva, pour la dernière fois... Il regarda Fumeji, lui aussi, à présent, le regard haineux, et fonça une fois encore droit vers lui pour l'attraper. Fumeji fit de même, copiant ses mouvements grâce à son Sharingan. Au moment ou l'autre tendit le bras pour l'attraper au cou, Fumeji esquiva en passant sur la droite de l'autre et se retrouvant derrière-lui lui attrapa le menton d'une main et le haut du crâne de l'autre puis il tourna avec toute sa force et aussi rapidement que possible. Un violent craquement se fit entendre et l'homme tomba sur le sol, dans un bruit sourd, inerte, mort.

Ne pouvant s'échapper Fumeji tenta alors de défoncer la porte, mais rapidement les bruit interpellèrent l'homme qui devait, semble-t-il, la garder. Il l'ouvrit et Fumeji, s'étant caché derrière celle-ci se faufila promptement pour s'enfuir et cette fois, c'était décidé, il irait à Konoha. Courant à travers les rues de cette ville il se pressa en direction du village caché, espérant le trouver au plus vite et ainsi avoir une vie stable dans laquelle il pourrait enfin en apprendre plus sur cette pupille maudite.

Quelques temps après son échappée belle de ce véritable mouroir il atteignit Konoha et ce n'est pas sans une certaine appréhension qu'il passa les portes de la ville. Très vite il fut rassuré par l'ambiance chaleureuse qui se dégageait des lieux. Le visage des gens, leur regard, il était différent, beaucoup plus amical, moins sceptique que les autres lieux qu'il lui a été donné de visiter et parfois de fuir pour des raisons qui actuellement semble évidente. Fumeji se sentit à l'aise en lambinant quelque temps temps dans les rues de Konoha et en cherchant désespérément un endroit où se nourrir ! Il arriva devant un restaurant nommé Ichiraku qui faisait des nouilles et décida de s'y asseoir pour y acheter un bol. Il n'avait pas beaucoup d'argent, pour ainsi dire aucun, sauf quelques pièces par-ci, par-là. L'homme qui tenait l'endroit était accueillant et lui demanda avec élan ce qu'il désirait. Fumeji baissa les yeux, honteux et s'excusa de n'avoir rien à lui offrir en échange d'un bol de nouilles. Son apparence, son aspect était décrépit, entaché, ses vêtements usés et sénescents, presque à l'état de haillons, il ressemblait à un de ses enfants vagabond, sans foyer, sans famille, mais une profonde mélancolie voilait son regard et, sans doute, le prenant en pitié le vieil homme lui sourit à pleine dent avant d'ajouter, l'air enjoué :

« Ne t'en fais pas, tu me paieras une prochaine fois bonhomme ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, il se mit à l'ouvrage et vélocement lui offrit gracieusement un bol de nouilles Ramen copieusement garnit ! Fumeji ne se fit pas prier et se jeta sur la nourriture. Une fois qu'il eut terminé il reprit sa route, flânant çà et là dans les ruelles de Konoha, cherchant quelque chose qui pourrait peut-être l'intéressé, mais perdu dans un flou total, dans une brume épaisse, ses pensées allaient vers sa famille, sa petite sœur et, sanglotant s'assit sur un banc, attendant, incertain, irrésolu, indécis, que le temps passe et que les nombreuses questions qu'il se posait disparaissent et le laisse enfin en paix, mais il n'était pas si simple, pour lui et après tous les événements auxquels il dû se confronter, de retrouver le chemin d'une vie commune à tout un chacun, un confort et une stabilité quotidienne et rassurante. Non... Fumeji était de ceux qui se perdent dans les limbes d'une vie victimisant et dégradant l'intégrité de ce que certains appelleraient enfance ou bien jeunesse. Lui, n'en avait connu aucune, du moins, le peu de choses qui lui eu été permis de vivre fut rapidement balayé, soufflé et dispersé dans les coins sombres de ses souvenirs, dans les coffres oubliés de la mémoire et du temps. Cependant, il se passa une chose à laquelle Fumeji ne s'attendait pas. Il surpris un groupe de jeune enfants passait devant lui, riant aux éclats, rayonnant, dispersant autour d'eux une vague de joie et de bonheur. Il semblait qu'il parlait d'une académie ninja. Était-ce là, finalement, l'aboutissement le plus complet de ses longues pérégrinations, de ce long périple de trois ans désormais ?

Fumeji intégra l'académie, devenant Genin assez rapidement. En effet, il semblait disposait de facilités et prédispositions largement conséquentes quant au niveau de ses autres camarades, pour la plupart, plus jeunes que lui. Tendis qu'il devenait plus fort de jour en jour il n'hésitait pas à s'entraîner indépendamment des cours qu'il recevait et qu'on administrait à l’académie. Pour un Genin il avait un niveau plus que raisonnable, relevant presque du prodige pour un enfant orphelin, faisant parti de la classe la plus pauvre de Konoha. Il se débrouillait pour survivre et jusque là, son indépendance et son autonomie lui auront octroyé une force et une vigueur peu commune à l'ensemble des jeunes de son âge. Il ne lui restait plus qu'à trouver une équipe à présent et, pourquoi pas, réussir.

Le reste de son histoire et bien, il appartient effectivement à l'histoire. La destruction du village par l'Akatsuki, contre laquelle il dû lui aussi se battre, étant rapidement mis hors course comme le Ningendo de Pain, cependant il réussi à développer son Sharingan jusqu'à la troisième Tomoe face à lui et, Nagato, mourant dans des délais suffisamment bref après ces nombreux combats, ne put en révéler l'existence, même durant la grande guerre. Guerre à laquelle Fumeji dû lui aussi participer, se gardant jalousement d'utiliser son Sharingan devant les autres, mais, sa condition actuelle et sa chance presque trop belle pour être vraie intéressa les hauts dirigeants et suite à la Quatrième Grande Guerre Shinobi, il dû se résoudre, presque à contre cœur, de leur révéler son appartenance au clan Uchiha. Ainsi, c'est fort d'un fardeau un peu plus léger qu'il continua sa nouvelle vie au sein du village caché des feuilles, bercé par cette volonté, la volonté du feu qui avait trouvé en lui un puits et des ressources jusqu'alors inépuisées et vraisemblablement inépuisables !



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Kana Uzumaki
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